Freedom Luna W. - La fille de Mihawk

• Nom : Freedom • Prénom(s) : Luna Wolfy • Surnom(s) : / • Âge : 20 ans (22 novembre) • Sexe : Féminin • Race : Humaine • Taille : 1m 70 • Groupe : Hunter • Métier/Rang : Chasseur de prime • Type de combattant : Épéiste • Fruit du démon : Aucun • Haki : Aucun • Arme : Deux poignées de katana avec des lames changeables (huit par poignée environ) • Qualités : Attentionnée, franche, à cheval sur l'honneur • Défauts : Butée, colérique, trop exigeante (avec elle et les autres) • Mer d'origine : Grand Line (Lizardrake) • Localisation actuelle : Grand Line (Turtle Island)

Physique

Luna est une garçonne d'une vingtaine d'année, de taille moyenne – un mètre soixante-dix – mais assez lourde – presque soixante-dix kilogrammes. Pourtant la demoiselle n'est pas grosse, loin de là. En fait, à bien la regarder, il semblerait plutôt qu'elle ait la ligne. Elle semble "bien foutue". Pub mensongère.

M'enfin, bref ! Commençons par le commencement. Wolfy a un visage rond, assez banal, aux grands yeux de couleur foncés, presque noirs. Son regard, mi sérieux mi blasé, parfois méprisant et haineux, est la seule chose qui marque l'esprit dans son visage. Hormis ça, elle possède une bouche est un nez qui ne font rien pour se faire remarquer et un front caché par une frange noire ébène. Ah, ces cheveux. Elle les déteste. Sa mère lui a tellement répété au cours de sa vie, d'un air attendri "tu as les mêmes cheveux que ton père" qu'elle a fini par les haïr. Aussi, plutôt que les porter long – comme sa mère l'aurait souhaité – la garçonne les porte bien courts. Une coupe au carré on ne peu plus garçonne aux cheveux abimés – mais pas sales, attention – car leur propriétaire ne s'occupe jamais d'eux.

De même, Luna a un gros complexe avec sa peau. Affreusement pâle, celle-ci prend des coups de soleil sans jamais bronzer, ou si peu. En fait, si la chasseuse de prime ne vivrait pas sans cesse dehors, sa peau serait très certainement d'une teinte cadavérique à faire peur un zombie. C'est dire. Là encore, il semblerait que la demoiselle ait hérité sa peau de l'homme qu'elle déteste le plus au monde sans même le connaître. Tout le reste, c'est sa mère tout craché. Enfin, presque... Elle a aussi les os de son père. Ts ! Mais qu'importe ! La garçonne, pour compenser sa faiblesse physique, a développé son agilité et sa force. Vous vous souvenez, je vous ai dit que son apparente taille de guêpe était une pub mensongère, n'est-ce pas ? Eh bien, tout simplement parce qu'elle a des abdominaux de boxeuse.

En fait, la jeune femme a développé une musculature discrète mais noueuse. À bien y regarder, même lorsqu'elle est habillée on peut le deviner : les muscles de ses bras ne sont pas en chewing-gum, ils ne pendouillent pas. Non, ils sont fermes, on peut les voir rouler sous sa peau pâle. Bref, Wolfy a un physique assez masculin. Enfin, plutôt androgyne en fait, car elle a tout de même une poitrine assez bien développée. Pas énorme, certes, mais pas invisible non plus. Une bonne moyenne, dirons-nous. Cela dit, il est rare de pouvoir apercevoir directement la courbe de cette poitrine. Un décolleté ? Essayez de lui en parler et vous finirez encastré dans un mur avec une Luna en colère jurant comme un charretier.

Non, la garçonne préfère des habits soft. Pantalon, t-shirt, veste, gants, bottes en cuir. Parfois une cape s'il fait froid, ou un débardeur et des sandales s'il fait chaud. S'il fait vraiment très chaud, il se pourrait être qu'elle enfile un short long – le short qui arrive juste au dessus du genoux quoi. Mais vous pouvez toujours rêver pour la voir en robe. Dans tous les cas, il est rare de la voir sans ses deux fourreaux à huit lame auxquels sont attachés deux gardes de katana (où vont les lames, d'ailleurs) ainsi que, dans le bas du dos, un système de propulsion basé sur un jet dial. À part ça, la miss au regard noir – dans tous les sens du terme – a une gestuelle calme et posée, ne laissant pas deviner son tempérament fier et sanguin. En fait, elle essaie autant que possible de passer pour le type silencieux, ténébreux et mystérieux sur lequel toute les filles craques. Version... garçonne.

Caractère

Tout comme ne le laisse pas soupçonner son physique – à part son regard – Luna est une personne haineuse, amer, qui possède en elle une grand rancoeur. Celle d'une personne aux espoirs déçus, au cœur brisé. Orpheline, privée de sa mère par la maladie, de son père par la mer et de son frère par des géants pirates, Wolfy voue une haine tenace envers les pirates et ceux qui abandonnent leur progéniture. C'est même pire que ça. Par rancune, elle est devenue obsédée par les pirates. Par son père. Elle souhaite lui faire payer son absence, le retrouver pour le vaincre en combat loyal puis le livrer à la Marine. Mais encore faudrait-il qu'elle sache qui c'est...

Wolfy, à cause de son obsession et de son tempérament sanguin, semble à première vue une jeune femme pleine de défauts. Elle se montre ouvertement méprisante envers les pirates et les gens faibles – tout ce qui est pleurnichard et compagnie – et devient carrément vantarde – pour ne pas dire excessivement fière – face à un pirate qui a l'âge d'être son père. Butée, violente et colérique, la garçonne cherchera généralement à résoudre ses problèmes d'abord avec ses poings puis avec sa tête. Et, si elle n'y arrive pas, il se peut qu'elle devienne retord et sadique. Une véritable petite peste qui vous pourrira la vie. Ça, c'est son côté rancunier. Très (trop) fière, elle voudra impressionner ses amis à grand renfort de vantardise et en se faisant grande gueule. Luna aime bien conter ses exploits tout en les enjolivant "un peu". Et gare à celui qui la traiterait de menteuse... Cerise sur le gâteau, c'est une maniaque du contrôle ("Control Freak" comme disent les anglais) ainsi qu'une personne horriblement exigeante.

La chasseuse de prime ne lésine pas sur son entraînement. Naturellement fragile, elle travaille son endurance tous les jours, ainsi que sa force et sa vitesse. Course à pied, musculation, méditation en équilibre... Voilà de quoi est majoritairement composé la journée de la jeune femme lorsqu'elle ne cherche pas la bagarre avec des pirates. Bon, elle mange, boit et dort aussi, comme tout le monde. Même mieux, Luna arrive à trouver le temps de bouquiner un peu tous les jours. Que ce soit sur l'anatomie (pour frapper là où ça fait mal), la maitrise du combat à deux katanas, les dials ou tout simplement le journal, Wolfy est une grande lectrice. Un peu trop, d'ailleurs, car elle a tendance à mettre par écrit la façon dont doit se dérouler sa journée à la minute près. Sinon elle se punit le soir en s'entraînant jusqu'à ce qu'elle tombe d'épuisement. Quand je vous disais qu'elle est trop exigeante !

Mais rassurez-vous, la jeune femme n'a pas que des défauts ! Si on creuse la surface... enfin, non, si on creuse beaucoup, on peut découvrir ses qualités. Bon, l'une d'entres elles est évidente. C'est une personne droite, qui est très à cheval sur l'honneur et les règles. D'ailleurs, elle se renseigne toujours sur les lois en vigueur sur une île avant d'y mettre les pieds. Si possible, sinon elle se renseigne sur place dans la minute où elle vient d'accoster. Cela dit, il a peu de chance qu'elle respecte des lois dictées par un pirate et considère que ces derniers n'ont ni honneur ni parole. Ensuite, sérieuse et franche – pour ne pas dire grande gueule – Luna sait tout de même se détendre quand il le faut. Quand elle est bien accompagnée, surtout. Avec des déconneurs, Wolfy se laisse aller et laisse s'exprimer son côté vantard, égocentrique et blagueur – à la limite du moqueur, hélas.

Au final, la chasseuse de prime serait une personne très agréable si elle n'était pas autant obsédée par son but : retrouver son pirate de père et le mettre en prison – autant dire que s'il est mort elle n'a plus de but dans la vie. Et comme elle ignore qui c'est, elle se dit qu'elle aura plus de chance de le retrouver en devenant célèbre. Elle vise donc le titre de meilleure épéiste du monde et de meilleure chasseuse de prime. Luna veut devenir une véritable terreur sur patte pour les pirates. Elle serait aussi plus sympathique si sa quête de puissance ne la rendait pas si méprisante... et mauvaise perdante. Car, oui, Wolfy ne se permet pas d'avoir peur de grand chose, excepté de la défaite (surtout une défaite qu'elle n'avait pas prévu, en fait). Devenir la prisonnière de pirates ou, pire, tomber amoureuses d'un pirate font aussi partie de son top trois des "choses les plus horribles qui pourraient m'arriver" (oui, elle a une liste comme ça, sur papier et régulièrement mit à jour).



Je suis née il y a une vingtaine d'années sur l'archipel Lizardrake. Une île de Grand Line. Cet archipel se nomme ainsi à cause du grand nombre de reptiles qu'on trouve dans sa faune, ainsi que la forme de l'île la plus grande. En fait, sur les cartes elle est représentée comme un lézard avec un nuage de pensé et un nuage pour montrer que c'est le lézard qui réfléchit.

M'enfin bref.

Donc, je suis née là-bas. Dans une famille au revenu modéré. Ma mère m'a élevée seule, ainsi que mon cousin. C'était une personne douce, attentionnée, calme. Elle était toujours à notre écoute, ne se fâchait que très rarement. Elle nous poussait à toujours donner le meilleur de nous-même... et était passionnée par les épéistes. J'ai toujours su que mon père était un pirate, mais ma mère n'a jamais voulu me dire qui c'était. Ni à moi, ni à mon cousin. D'ailleurs, j'ai toujours considéré mon cousin comme étant mon frère. Il avait à peine deux de plus que moi. Je l'admirais beaucoup. Il rêvait de devenir Marine. Tout naturellement, je rêvas de faire comme lui. Ma mère, elle, essayait de me faire m'engager dans la voie de la piraterie. Comme mon père.

À l'époque, je ne détestais pas mon père. En fait, même si je ne le connaissais pas, je l'aimais beaucoup. Bien entendu, comme tous les enfants je me suis demandée pourquoi il ne venait pas me voir. Nous voir. Ma mère disait qu'il reviendrait un jour. Et qu'on serait une famille. Je crois qu'elle était folle amoureuse. Mais bon. Au final, j'ai fini par comprendre à quel point elle se trompait sur mon père. Comment ? La veille de mes dix ans, une terrible épidémie a frappée l'archipel. Elle fit des centaines de morts. Parmi eux, ma mère. J'ai prié, j'ai crié, j'ai pleuré, j'ai supplié qu'elle guérisse, que mon père vienne. Mais rien n'y a fait. Je me suis retrouvée seule, aussi orpheline que mon cousin. Nous étions l'un pour l'autre notre seule famille.

J'ai continué d'espérer un retour encore pendant quelques années avant de comprendre que j'espérais vainement. C'est alors que j'ai commencé à haïr mon père. Du haut de mes dix ans, je fus obligée de voler pour subvenir à mes besoins. Avec mon cousin. Deux petits voleurs maigrichons rêvant d'une vie meilleure. Et, pour ma part, de vengeance. Avec la mort de ma mère, nous avions tout perdu. Il ne nous restait plus que des coquillages en guise de souvenir. Un cadeau de mon père à ma mère, soit disant. Les deux créaient de sacré courants d'airs. On les utilisait pour voler. C'était pathétique. J'ai honte de cette période de ma vie.

À l'adolescence, j'ai tenté de rejoindre la Marine. Mais tout le monde savait que j'étais une fille de pirate et une voleuse. Aussi, on refusa ma candidature. Ce fut la même chose pour mon cousin. Puis vint notre sauveur. Un homme faisant facilement deux mètres de haut. La peau foncée, les cheveux blonds... et un monstre marin en guise de compagnie. Un chasseur de prime, un épéiste... Grimnair Lycanroy. Il nous prit sous son aile. Il nous fournit des armes et commença à nous former. Peu de temps après – à peine un an ou deux – des géants... pire ! Des pirates se mirent en tête de devenir les maîtres de l'île. De part leur race, ils réussirent plutôt aisément et leur tyrannie commença.

Mais voilà, nous étions des chasseurs de prime, et nous étions là depuis lus longtemps. Grimnair ne mit guère de temps à se composer un groupe de "résistants". Les Krakenbulls, en référence à notre mascotte – un monstre marin ressemblant à un croisement entre un kraken et un taureau. Un groupe de chasseur de prime qui se spécialisa bien vite dans le combat contre les géants. C'est ainsi que furent créés nos katanas à lames changeables, et poignée relié à la ceinture. Ainsi que nos systèmes de propulsions par dials. Au départ il n'y en avait que deux. Mais, il y a environ deux ans, l'île céleste de Skypiea devint plus facilement accessible, tout comme le commerce des dials. Aussi toute l'équipe put être équipée du système de propulsion et de grappin que je possède aujourd'hui.

Notre lutte ne fut pas sans perte ni défaite. Cependant, petit à petit, nous réussîmes nous aussi à infliger des pertes à l'ennemis. D'abord surtout grâce à la mascotte et notre chef, puis grâce au travail d'équipe. Malgré tout, je n'ai jamais perdu de vue mon but. Ma vengeance sur mon père. Cet homme qui ne tient pas ses promesses, qui laisse sa fille seule au monde, en proie à la misère et la cruauté humaine. Croyez-moi que je ne vais pas le louper. Avant de quitter l'archipel, je voulais être assez forte pour pouvoir me débrouiller à peu près seule sur Grand Line. C'est en tuant un géant toute seule que j'ai sur que j'étais prête pour accomplir mon destin. Équipée de mes katanas, de mon système de propulsion, de vivre et d'une courte planche, j'ai quitté le groupe – après une grosse soirée d'adieu – ainsi que mon île natale.

Gare à toi, Papa. J'arrive. Je viens pour te vaincre et te livrer à la Marine.

Origine de l'avatar : Mikasa Ackerman de Shingeki no Kyojin
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